Par Sabrina Yael Harros
. . . et dans ces moments là Mamie . . . Maman . . .
Tata Rêne . . .
Nathan . . .
Tata Estelle . . .
Tonton Marcel . . .
et tout les autres étiez si heureux de vous retrouvez que vous ne résistiez pas au bonheur dominical simple précieux et attendu de tous de jouer aux cartes . . .
Et du haut de mon petit âge la table au raz du nez je regardais parmi ces long fil de fumer de gitane dansant ces grandes personne le temps d’un après-midi redevenir des enfants . . .
Alors sagement à cet époque où les annuaires faisait office de rehausseur . . . je m’asseyais près de toi ma parfumé douce chaude généreuse et gourmande ma-mie ton visage était alors si heureux et ton rire si vivant . . .
Tu me gâtais de mille douceurs mais c’était alors toi mon gâteau . . .
Tu riais de si bon cœur que même ta dent en or paraissait plus brillante ces jours là . . .
. . . c’était à une époque ou les enfants ne parlaient pas à table et où les 33 Tours jouaient du Fugain et du Pagani quand tu ne leurs volaient pas la vedette avec ta version personnel des chansons de Julio Iglesias . . Enrico Macias . . .
ou la meilleur de toute : “qui èchméra Chabat” en arabe dont tu ne connaissais que le début que tu chantait toujours faut remplis de bonheur le doigt battant . . .
. . . je te disais alors tout bas . . .
Ma-mie apprend moi à jouer aux cartes avec toi . . .
. . .alors tu me répondais . . . je me peu pas t’apprendre ma fille assieds-toi regarde et apprends . . .
Au fil des ans ton brushing hebdomadaire de Maryline brune est devenue violet . . .
puis blanc . . .
Puis . . .
Mais je sais que là haut tu joue encore au cartes . . .
Alors dit moi ma-mie . . .
Tu m’apprendras à jouer . . . . . ?