Née le 28 décembre 1918 à Lokov, en Pologne, Eta Wrobel a été la seule survivante d’une famille de dix. Dans sa jeunesse, elle était un esprit libre qui défiait l’autorité. Comme Eta le dit, elle était «née combattante». Son père, un membre de la clandestinité polonaise, lui avait appris l’importance d’aider les gens, quelles que soient les circonstances.
Au début de 1940, Eta a commencé par occuper un poste de secrétaire dans une agence pour l’emploi. Elle commença bientôt sa résistance en fabricant de faux papiers d’identité pour les Juifs. En octobre 1942, le ghetto d’Eta fut liquidé et les Juifs furent déportés vers des camps de concentration.
Pendant le transport, Eta et son père s’échappèrent dans les bois.
La vie dans les bois autour de Lokov était extrêmement dangereuse. Eta aida à organiser une unité partisane exclusivement juive d’environ quatre vingt personnes.
À un moment donné, Eta fut blessée à la jambe et dut extraire elle-même la balle avec un couteau. L’unité posait des mines pour entraver les mouvements allemands et couper les routes d’approvisionnement. Contrairement aux sept autres femmes de l’unité, Eta refusait de cuisiner ou de nettoyer. Sa personnalité dynamique et ses compétences militaires permirent cette exception.
Elle participa activement à des missions avec les hommes et prit d’importantes décisions stratégiques.
En 1944, lorsque les Allemands eurent quitté Lokov, Eta sortit de la clandestinité et on lui demanda de devenir maire de sa ville. Peu de temps après, elle rencontra Henry, son mari et ils émigrèrent aux USA en 1947.
Eta résumait ses années héroïques avec les partisans en disant simplement: «La plus grande résistance que nous pouvions opposer aux Allemands était de survivre».
Eta est décédée le 26 mai 2008 dans sa maison dans le nord de l’État de New York.
(source: Jewish Partisan Education Foundation)