La création artistique comporte pour David Malkin une forte implication spirituelle. L’acte de sculpter ou de peindre s’apparente à un rituel quotidien, sauf le jour du shabbat. A l’instar de son aïeul le scribe, il aborde son travail avec une humilité et une concentration totales.
Cette exigence vis-à-vis de lui-même et de son art ne le quitte jamais, même en vacances en famille. David travaille sans interruption, perdant la notion du temps. Il peint le plus souvent debout, dans sa chambre/atelier, en écoutant des émissions musicales ou culturelles à la radio. Il a une prédilection particulière pour la musique de Bach interprétée par Glenn Gould.
Dans son œuvre picturale, tel un véritable leitmotiv, on retrouve la présence de personnages juifs ultra-orthodoxes. Ces hassidim sont tantôt représentés de manières non figuratives, mais très reconnaissables à leur large chapeau traditionnel, tantôt suggérés par des silhouettes éthérées.
Ces archétypes, que David a en quelque sorte magnifiés en figures symboliques de la tradition ancestrale, diffèrent du souvenir austère et sévère des hassidim côtoyés à Jérusalem qui l’avaient maudit parce qu’il bravait l’interdit de la représentation humaine.
(Source: https://david-malkin.com/ merci à Yona Malkin)