“Les recherches philosophiques de mon père n’éclairent pas seulement sa peinture ; elles l’occupèrent suffisamment pour qu’il arrête complètement de peindre pendant la majeure partie de l’année vers 1941 pour poursuivre ses idées sur la philosophie et l’art à travers ses propres recherches et écrits.
Lorsqu’il revint à la peinture, son œuvre, bien que toujours de style néo-surréaliste, commença à prendre une nouvelle direction. Peut-être influencé par Jung et intrigué par le pouvoir des processus inconscients et préconscients, Rothko produisit des oeuvres de plus en plus abstraites et fantaisistes.
Les figures sont désormais à peine reconnaissables et semblent provenir d’une époque antérieure de l’existence humaine, ou peut-être plus haut (plus bas ?) dans l’arbre phylogénétique.
Elles sont aussi primitives que les « pensées » qu’elles représentent, une sorte de translittération du langage de l’inconscient. Elles ne parlent pas tant à notre esprit éveillé qu’au monde des rêves, à ces parties les plus élémentaires de nous-mêmes qui servent de berceau aux émotions.” (Christopher Rothko – Mark Rothko “L’intériorité à l’oeuvre”)
Lorsqu’il revint à la peinture, son œuvre, bien que toujours de style néo-surréaliste, commença à prendre une nouvelle direction. Peut-être influencé par Jung et intrigué par le pouvoir des processus inconscients et préconscients, Rothko produisit des oeuvres de plus en plus abstraites et fantaisistes.
Les figures sont désormais à peine reconnaissables et semblent provenir d’une époque antérieure de l’existence humaine, ou peut-être plus haut (plus bas ?) dans l’arbre phylogénétique.
Elles sont aussi primitives que les « pensées » qu’elles représentent, une sorte de translittération du langage de l’inconscient. Elles ne parlent pas tant à notre esprit éveillé qu’au monde des rêves, à ces parties les plus élémentaires de nous-mêmes qui servent de berceau aux émotions.” (Christopher Rothko – Mark Rothko “L’intériorité à l’oeuvre”)
Processional (1943)